Amélia Sampaio
Les cadenas d’amour sont accrochést sur des ponts ou équipements publics de grandes villes mondiales (Paris, Rome, etc.) par des couples pour symboliser leur amour. (fr.wikipedia.org)
Les cadenas d’amour sont les symboles de la consécration de l’amour éternel entre amoureux croyant en l’action de fermer le cadenas avec leurs noms gravés, suivie de baisers passionnés et de la projection de la clé au fond de la rivière. Ce sont des milliers de couples qui se livrent à ce rituel en croyant plus ou moins qu’ainsi ils ne se sépareront jamais.
Plusieurs pays revendiquent l’origine de cette coutume. La Serbie évoque l’histoire d’un couple, pendant la première guerre mondiale, qui se serait juré l’amour éternel sur le pont, Most Ljubavi (littéralement le pont de l’amour) dans la ville thermale de Vrnjačka Banja, dont l’homme est ensuite tombé amoureux d’une femme grecque, abandonnant la jeune femme qui serait morte d’amour. Toutes les jeunes femmes de Vrnjačka Banja auraient alors commencé à écrire leurs noms et ceux de leurs bien-aimés sur des cadenas et à les poser sur les rambardes du pont Most Ljubavi afin de protéger leurs amours.
Pour certains, les cadenas d’amour remontent aux années 1980 : à Pécs en Hongrie, sur une grille en fer forgé reliant la mosquée et la cathédrale. Une autre hypothèse en ferait une tradition plus ancienne provenant de Cologne, en Allemagne, où des cadenas sont accrochés à la grille du pont Hohenzollern près de la gare, les amoureux jetant la clef du cadenas dans le Rhin enjambé par le pont. À Paris, la mode est arrivée dans les années 2000 sur le Pont des Arts, devenant un casse-tête pour les autorités locales. Les fans de cadenas d’amour apparaissent dans différents pays et continents, déclarant leur amour au monde entier. Il ne faut pas oublier notre illustre et regretté Vinícius de Moraes et son « Soneto de Fidelidade » :
« Qu’elle ne soit pas immortelle, puisque c’est une flamme Mais qu’elle soit infinie tant qu’elle dure ».